lundi 27 juin 2011

Rocamadour

Je vous propose des images de notre visite pluvieuse de Rocamadour dans le Lot, Midi-Pyrénées. Ce village est l'un des sites les plus visités de France avec 1,5 million de visiteurs par an, après le Mont-Saint-Michel, la Tour Eiffel et le château de Versailles... Voilà pour la théorie, car nous étions quasiment seuls ce jour-là.


L'église Saint Sauveur et la crypte de Saint Amadour sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO, dans le cadre des chemins de Saint Jacques de Compostelle.





Nous visiterons le village du haut vers le bas, un grand parking nous accueil devant le château. Le site est occupé depuis le Paléolithique comme le montrent les dessins de la grotte des Merveilles toute proche. Mais le village lui-même date du moyen âge, avec en 1105 l'existence d'une petite chapelle à l'abri de la falaise.




C'est par un joli parc et le sentier du chemin de croix que nous descendons au village. La pluie s'invite à notre promenade, mais les découvertes nous font accepter ce petit caprice météorologique. Une grotte, transformée en sanctuaire avec des colonnes monumentales, croise notre chemin.






De nombreuse légendes entourent ce lieu, un premier miracle est annoncé en 1148, les visiteurs affluent et leurs dons permettent l'édification des bâtiments religieux actuels. Le sanctuaire est terminé au XIIe siècle. En 1166 en voulant inhumer un habitant, l'on découvre le corps intact d'Amadour, Rocamadour a trouvé son saint ! 


Vous la voyez ? Non ? Pourtant ici se trouve l'épée Durandal. Sentant sa fin approcher, Roland tenta de briser Durandal sur un rocher, pour éviter qu’elle ne soit prise par l’ennemi. Mais la lame resta intacte et fit éclater la roche, ouvrant la brèche de Roland.

Une autre légende dit ceci, Roland a appelé l’archange Michel à l’aide, puis lancé son épée vers la vallée. Celle-ci traversa alors miraculeusement plusieurs centaines de kilomètres avant de se ficher dans le rocher de Notre-Dame de Rocamadour (où l’on peut encore l’admirer aujourd’hui).

Voici une image de Patrick Clenet sur laquelle l'épée est plus facilement visible.







La sortie de l'église nous offre un accès étroit vers ce qui fût autrefois l'hôtellerie du sanctuaire, aujourd'hui fermée au public.








La pluie redouble, la lumière devient rare, les visiteurs aussi, nous descendons au village par les immenses escaliers très glissants !





Nous décidons de nous abriter un moment sur le chemin de ronde au pied du sanctuaire, un lieu confidentiel (ce jour-là) et magique.







Si je regrette le temps désastreux que nous avons subit lors de cette visite matinale, je dois avouer que l'absence d'une foule de visiteurs et la fermeture de quasiment tous les magasins de souvenirs, étaient un véritable bonheur.







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