Petit retour sur la superbe balade de Monteynard-Avignonet, nous avons pu constater l'ouverture d'un tout nouveau chemin de randonnée, laissant de côté ainsi le chemin forestier parfois un peu raide...

On s’y attendait, la loi votée le 30 juin n’a fait que repousser de deux mois l’appétit des pétroliers. Comme prévu, la loi qui interdit sans interdire ne les a guère impressionnés.Les pétroliers mettent les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu.
Nuit et jour, l’activité s’intensifie en Seine-et-Marne. Les allées et venues des foreuses sur la concession du Chaunois C30, située dans le Sud du département, inquiètent les habitants.
Cette concession a été accordée à la compagnie canadienne Vermillon qui a reconnu, en mai dernier, avoir procédé à 17 fracturations hydrauliques en 2007, dans le Bassin Parisien. Elle n’a pas l’intention de s’arrêter.
Le 12 septembre dernier, le préfet de Seine-et-Marne a autorisé la nouvelle compagnie Zaza Energy Corporation, issue d’une fusion avec Toreador-Hess, à installer pas moins de 14 ouvrages de surveillance de la nappe aquifère de Champigny qui alimente le Bassin parisien. Ces ouvrages sont prévus sur les communes de Doue et Jouarre.
Ainsi, les pétroliers s’intéresseraient à la qualité de l’eau qui alimente les Franciliens ? A part le préfet, qui peut croire que cette surveillance ferait partie de leur compétence ? Sûrement pas la fonctionnaire récemment engagée à la Direction régionale de l’Environnement pour contrôler précisément que l’industrie du pétrole et du gaz de schiste ne pollue pas nos réserves souterraines en eau. A moins que les pétroliers ne soient chargés par l’administration de s’auto-contrôler…
Cette autorisation prépare, en fait, le captage par les pétroliers de 20 millions de litres d’eau par fracturation.
Enfin, Toreador-Hess pouvait toujours jurer qu’il n’y aurait pas de fracturation hydraulique, c’est désormais Zaza Energy !
La mise en scène, le silence n’ont que trop duré. Stop ! Les pétroliers détruisent irrémédiablement l’environnement, les pétroliers détruisent irrémédiablement l’eau (elle est désormais livrée aux habitants de Pennsylvanie et d’Alberta, en Amérique du Nord).