lundi 26 août 2019

Bez Bédène


"Bez-Bédène constitue un site naturel remarquable, entouré de falaises de granit rose. Saint Gausbert y fonda au XIe siècle un ermitage. Le nom de Bez-Bédène provient des bois de bouleaux (beç en occitan) qui couvraient cette "presqu’île" rocheuse. « Bédène » qui est à l'origine de « Viadène », fait référence à la dixième voie romaine qui passait à proximité, mais c'est une explication très aventurée et on ne voit pas le rapport avec les bouleaux."



"Le hameau est bâti sur un éperon rocheux dominant la Selves. Son église romane du XIIe siècle possède un clocher-peigne et abrite une statue en bois de saint Gausbert du XIVe siècle ainsi qu'un retable du XVIIIe siècle représentant les mystères du rosaire. À l'extrémité du site se dresse une pierre branlante. À proximité se trouve un pont daté de 1329, fait d'une seule arche, qui enjambe la Selves."


L'accès au site se fait par une minuscule route, les croisements sont difficiles, il faudra rester prudent. Le stationnement est délicat, peu d'emplacements permettent de laisser une auto.




L'église romane, très sobre est superbement restaurée.




Statue de bois de Saint Gausbert, et "trésor" de l'ermitage.


Sur le bord de l'église, une stèle signale le cimetière des enfants.



Le hameau de Bez Bédène est un lieu superbe, un de ces petits paradis que l'on aime découvrir.

Au delà du cliché Bez Bédène Aveyron photo Pascal Blachier


Quelques petites maisons de granite s'alignent le long du promontoire rocheux traversé par une petite route.


Les toitures de lauzes sont relativement pentues, certainement pour ne pas accumuler la neige en hiver.


Tout autour du hameau, la forêt protège l'ancien ermitage.



Les amis de Bez Bédène ont aménagé un superbe espace de pique-nique couvert pour accueillir les randonneurs.



A notre grande surprise, Bez Bédène possède un musée, voici son accès.


"Le musée simule une salle de classe des années 30/60 avec de magnifiques objets scolaires mis en évidence.

Deux salles d'expositions sont dédiées à Charles de Louvrié, ingénieur français précurseur du moteur à réaction (brevets d'invention déposés en 1863). Parmi les objets exposés, les maquettes concrétisent les inventions."



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