dimanche 15 septembre 2013

Mensonge et désinformation concernant le diesel


Si ma fibre écologique n'est plus à prouver, je tiens à affirmer qu'elle passe après mon sens critique, et l'honnêteté minimum nécessaire à tout un chacun pour appréhender notre monde. Le changement de nos habitudes, la révolution écologique nécessaire ne pourra se construire durablement en utilisant les pires méthodes des industries sans scrupule qui mentent et manipulent pour pouvoir polluer sans retenue.

Alors pourquoi ce coup de gueule ? Pour dénoncer la désinformation lancée actuellement par les écologistes du gouvernement et reprise sans recherche par certains journalistes. Depuis des années les pouvoirs publics pour déstocker le surplus de gasoil devenu inutile à nos centrales électriques au fioul avec le lancement du programme nucléaire, ont promu la motorisation diesel. Celle-ci ayant un rendement bien plus important que le moteur essence n'a cessé d'évoluer depuis son lancement.

Aujourd'hui, alors que la majorité du parc automobile français est constitué de ce type de motorisation,  certains demandent sa taxation au titre de sa dangerosité assassine se basant sur une étude du centre internationale sur le cancer (CIRC) et interprétant de manière incongrue les chiffres de cette étude.

42 000 morts par an en France seraient dû aux véhicules diesel. Sans sourciller, cette information est reprise et répétée, mais est ce que le CIRC a réellement sorti ce chiffre ?


"En fait, la véritable estimation semble être que ce sont les émissions de particules fines — de moins de 10µm — dans leur ensemble qui sont à l'origine des 42000 morts. C'est ce qu'on comprend à la lecture de cet article du Figaro. L'indispensable site du CITEPA fournit des données sur les émissions de particules, ventilées par secteurs responsables. On trouve dans le rapport de 2012 ce graphe:


"On s'aperçoit que les transports routiers ne sont responsables que de 19% des émissions de particules, derrière par exemple le chauffage des bâtiments — à cause du fioul et du bois — avec 39%. On peut en déduire que le diesel ne peut être impliqué que pour environ 8000 morts, soit 5 fois moins que ce donne à penser la presse.
L'autre question est de savoir si l'estimation de 42 000 morts pour l'ensemble des émissions de particules fines est crédible.
On peut commencer par consulter le site de l'OMS qui nous offre une superbe carte de la mortalité due à la pollution de l'air extérieur. On y voit que l'estimation est de 7500 morts pour l'année 2008, réparti entre un quart de cancers du poumon et le reste sur les autres maladies non infectieuses. Les particules fines constituant un sous-ensemble de la pollution atmosphérique, le nombre de morts causé par les particules devrait logiquement être inférieur. On peut aussi constater qu'en France, on constate 550 000 décès par an environ: 42 000 morts, c'est presque 8% du total, c'est-à-dire une cause particulièrement importante. Pour comparer, on estime souvent que le tabagisme provoque 60 000 morts chaque année, avec cette fois-ci des cancers bien identifiés, puisqu'on estime qu'environ 80% des décès par cancer du poumony sont liés. Comme dit dans la brochure de l'Institut National du Cancer et comme on peut le vérifier dans la base du CépiDc, il y a environ 30 000 décès des suites du cancer du poumon en France, ce qui laisse 6 000 cancers du poumon causés par autre chose, ce qui est compatible avec l'estimation de l'OMS citée plus haut.
Ces considérations sur le cancer du poumon rendent déjà peu crédible le chiffre de 42  000 morts à cause des particules. Même en comptant que tous les cancers du poumon qu'on ne peut pas attribuer au tabac soient dus aux particules, cela laisse plus de 85% des décès à trouver dans d'autres maladies. Les conséquences de l'exposition aux particules doivent pourtant être similaire à l'amiante par exemple: des petites particules qui s'enfoncent profondément dans les bronches et y restent. Les cancers devraient représenter une part relativement importante des décès. On peut aussi additionner les décès des catégories qui semblent se rapporter au problème des particules. Si on additionne les décès dus aux maladies cardiovasculaires, aux maladies respiratoires et aux cancers des voies respiratoires, on obtient environ 200 000 décès: les particules représenteraient 20% de ces décès, alors même que d'autres causes comme le tabac, l'alcool ou encore les régimes alimentaires (cholestérol) sont des causes connues et très répandues de ces maladies. Bref, il semble peu probable qu'il y ait vraiment 42 000 morts.
Reste donc à se tourner vers la source de l'information. Apparemment, le ministère de l'Écologie donne ce chiffre comme résultant de la pollution aux particules de moins de 2.5µm ainsi que sa source. Cette donnée trouverait donc sa source dans un rapport d'un programme européen chargé entre autres d'établir des seuils en vue de l'élaboration des règles européennes. On trouve effectivement ce nombre dans un tableau excel, il résulte donc d'un modèle mathématique, c'est la donnée des morts prématurées chez les plus de 30 ans, pour l'année 2000. On note que cette donnée est plus grande que le total des admissions dans les hôpitaux, ce qui me semble surprenant. Depuis les émissions ont baissé, donc même en admettant ce chiffrage, le nombre de morts est environ 1/3 plus bas aujourd'hui. Par ailleurs, si on regarde dans le document de référence de l'OMS sur le sujet de la pollution atmosphérique, les ordres de grandeurs sont de l'ordre de 1% de morts en plus pour une augmentation de la concentration moyenne de particules de 10µg/m³ (p257). L'ordre de grandeur de la concentration moyenne en particules à Paris est de 20µg/m³ d'aprèsAirparif. On peut supposer que l'agglomération parisienne est fortement touchée par le phénomène vue la densité de population. Ce qui amène à penser que la pollution aux particules est la cause de moins de 1% des morts en France: en gros, il y aurait un 0 en trop dans le chiffre de l'étude mandatée par la Commission européenne ... qui s'est donc retrouvé dans les média ces derniers jours.
Pour conclure, non, le diesel ne cause pas 42000 morts par an en France. Il est en fait plus probable que toute la pollution aux particules provoque moins de 5000 morts par an. Le diesel en représente en gros 20%, soit mettons 1000 morts par an. Et si on veut vraiment réduire les effets de la pollution aux particules, le mieux serait sans doute de faire la chasse au chauffage au fioul ... et au bois !"
Je ne doute pas que cet article risque d'irriter certains d'entres vous, loin de moi l'idée de promouvoir les vieux diesels et le monde des pétroliers, mais il me parait indispensable de ne pas baser nos aspirations à améliorer notre cadre écologique sur des mensonges ou des interprétations dirigées. 

Aujourd'hui, les nouveaux diesels sont en grande partie exsangue de particules (présence de filtre à particules), c'est un fait et les réglementations euro 5, euro 6 en sont la raison. Le souci vient du mauvais usage des diesels, de sa multiplication sur les petits véhicules et sa trop grande présence en ville. En effet, le bon fonctionnement des systèmes "d'épuration" des diesels demandent un temps de chauffe minimum. Trop souvent les automobilistes urbains utilisent leur auto pour des distances trop courtes. Les technologies avancent en matière d'élimination des particules et bientôt cette contrainte n'existera plus. 

Si le problème des particules fines est une réalité indiscutable, il est important de s'attaquer aux réels émetteurs de ces particules, taxer les utilisateurs de diesels n'est qu'une façon malhonnête de soutirer de l'argent sans régler le problème. Aujourd'hui seuls 19 % du total des particules fines sont émises par les automobiles. S'il parait nécessaire de sortir du parc automobile de vieux diesels, il parait bien plus urgent de se tourner vers les systèmes de chauffages collectifs ou individuels. Il existe encore des chauffages collectifs au charbon, des chaudières au fioul hors d'âge, et la multiplication de chauffage au bois de tout type, qui souvent sont très peu performants. 


39 % des particules sont issues des systèmes de chauffage et 29 % des industries. L'hiver dernier, une alerte aux particules a été lancée à Valence dans la Drôme et dans ses alentours à cause des particules émises par les chauffages au bois.

Focaliser l'opinion publique sur un coupable désigné ne règlera pas le problème, utiliser des chiffres caricaturaux est contre-productif. Les solutions doivent être trouvées, certaines existent, mais équiper les gens d'auto électrique est ce la solution ? J'aime beaucoup cette idée, j'aimerai aujourd'hui pouvoir m'équiper d'une automobile 100 % électrique performante, mais d'où vient cette électricité ?

Pas question de la produire à partir des gaz de schiste, ce serait une folie ! Produire l'électricité à l'aide du charbon comme en Allemagne, c'est revenir en arrière, une aberration. Reste le nucléaire, j'habite à un vol d'oiseau d'une des centrales les moins "fiable" de France et la perspective de voir se multiplier ces bombes à retardement ne me réjouit pas du tout... 

Aider les particuliers à changer de système de chauffage est une bonne solution, obliger les industriels à faire de même aussi, instaurer des règles anti pollution dans les domaines qui aujourd'hui n'en comptent pas.

Le diesel ne produit presque pas de CO2 l'un des principaux gaz à effet de serre, le sur taxer serait faire basculer des millions d'automobilistes vers l'essence, et là, surprise, c'est un carburant bien plus dangereux pour la planète avec ses fortes émissions de CO2, mais également pour l'homme avec ses benzènes, monoxyde de carbone très toxique, oxydes d'azote, oxydes de soufre corrosifs, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) cancérogènes, et autres produits chimiques très volatiles....


Voici ce que l'on peut lire sur le site de l'office fédéral de la santé Suisse.



Mise en garde concernant l’utilisation d’essence pour moteurs

L'essence pour moteurs est nocive et contient du benzène cancérogène.
Il arrive fréquemment qu’une mauvaise manipulation de l’essence soit à l’origine d’accidents, par exemple par ingestion ou inhalation. De plus, l’organisme peut absorber une quantité importante de benzène cancérogène par simple contact avec la peau. Cela s’ajoute à l'exposition au benzène présent dans les cigarettes ou dans les gaz d’échappement des véhicules motorisés et des petits appareils. L’Office fédéral de la santé public (OFSP) souhaite lancer une campagne d’information visant à mettre en garde contre ces dangers et à promouvoir une utilisation correcte des carburants.
Dispositions dérogatoires concernant l’essence pour moteurs
La grande disponibilité et le large accès de l’essence pour moteurs à presque tout un chacun font désormais partie de notre quotidien. Nous devons ce confort aux dispositions légales en vigueur. L’essence pour moteurs est cependant nocive, extrêmement inflammable et elle présente également un danger pour l’environnement. Elle relève du droit sur les produits chimiques et est en vente libre en raison de dispositions dérogatoires. Si les carburants étaient réglementés selon les dispositions qui répondent à leur degré de dangerosité et qui s’appliquent à la plupart des autres produits chimiques que nous rencontrons au quotidien, les parents seraient obligés d’aller faire eux-mêmes le plein du vélomoteur de leur enfant. De même que les employés des stations-service seraient tenus d’avertir les conducteurs des dangers liés à la manipulation d’essence pour moteurs avant chaque plein et de les informer des mesures de sécurité et de premiers secours.
Intoxications sévères
Des installations techniques telles que pompes à essence et système de renvoi des gaz permettent de limiter les risques lors de la prise d’essence.
Petite intervention, en France, vous pourrez le vérifier, ces équipements n'existent pas, comme le nuage de Tchernobyl, en France nous ne risquons pas les benzènes hautement cancérigènes.
La prudence reste cependant de mise. Une étude réalisée par le Centre suisse d’information toxicologique (CSIT) à la demande de l’OFSP montre que la dangerosité de l’essence pour moteurs au quotidien n’est pas suffisement prise au sérieux. En 2005, le CSIT a reçu 136 appels concernant des intoxications sévères à l’essence pour moteurs ou à l’essence pure. Le nombre moyen de demandes par an s’élève à environ 110. Les intoxications à l’essence pour moteurs touchent plus d’adultes que d’enfants, contrairement à d’autres cas d’intoxication. Dans près de deux tiers des cas, les personnes ont absorbé accidentellement de l’essence, ce qui peut provoquer des lésions au niveau des muqueuses, voire une pneumonie chimique potentiellement mortelle. La plupart du temps, ce type d’accident se produit lors de l’aspiration d’essence via un tuyau dans le but de vidanger un réservoir mal rempli. Des accidents surviennent aussi parfois avec des bouteilles pour boissons remplies d’essence, lorsque des personnes non averties boivent leur contenu. C’est la raison pour laquelle l’OFSP recommande de ne jamais mettre dans des bouteille utilisées normalement pour des boissons ni essence ni autres substances chimiques et de toujours faire procéder à la vidange d’un réservoir mal rempli par un garage. 14 % des cas d’intoxication à l’essence répertoriés ont été provoqués par l’inhalation de vapeurs d’essence ; les effets ressentis vont des vertiges, maux de tête, vomissements, étourdissements à des pertes de connaissance dans les cas extrêmes. La même proportion de cas provient de projections d’essence dans les yeux, qui peuvent alors causer des brûlures et des douleurs.
Le benzène augmente le risque de leucémie
Le contact avec l’essence, conscient ou non, ne provoque pas que des intoxications sévères. Le benzène cancérogène contenu dans l’essence pour moteurs augmente également le risque de cancer du sang (leucémie).  Le benzène se retrouve dans les gaz d’échappement des véhicules à essence et dans les vapeurs émises dans les stations-service ; il représente de ce fait une source d'exposition pour toute la population. Les charges en benzène présent dans l’air ambiant sont régulièrement mesurées en Suisse; elles se situent en dessous de la moyenne européenne. L’UE a fixé une concentration plafond de 5 µg/m3 d'air pour la moyenne annuelle de benzène. Cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2010. En Suisse, la majeure partie de la population est exposée à des charges inférieures à 3 µg/m3. Environ 1 % de la population vit dans des régions connaissant une charge moyenne annuelle supérieure à 5 µg/m3. Les personnes conduisant beaucoup ou exerçant des métiers tels que employé d’une station-service, agent de la circulation ou chauffeur de bus sont davantage exposées. Le fait de se trouver souvent dans des garages souterrains et à proximité de leurs zones d’évacuation des gaz d’échappement peut également porter à conséquence.
Les petits appareils qui fonctionnent avec un moteur à essence et sans catalyseur, tels que les débroussailleuses, tronçonneuses, souffleurs à feuilles, taille-haies et tondeuses à gazon, occasionnent des charges en benzène supplémentaires lorsqu’ils sont utilisés avec de l’essence ordinaire. Les jardiniers amateurs qui utilisent ce genre d’appareils sont exposés à une forte concentration en gaz toxiques, y compris en benzène. L’OFSP recommande donc d’utiliser de l’essence peu nocive, vendue également sous le nom d’essence alkylée, qui contient au moins dix fois moins de benzène que l'essence ordinaire et une concentration inférieure en hydrocarbures aromatiques toxiques.
Enfin, l’absorption de benzène par la peau peut introduire des quantités très élevées dans l’organisme. Ce danger est assez méconnu de la population. Ainsi, le nombre de demandes adressées au CSIT concernant le contact de l’essence avec la peau ne représente que 2 % du nombre total des appels. Or, le benzène peut facilement être absorbé par la peau. Si on compare les quantités absorbées par la peau à celles dues à la présence de benzène dans l’air, on constate que les premières sont nettement supérieures aux secondes. La concentration en benzène relevée dans les agglomérations suisses s’élève à environ 3 µg/m3. Cela représente une absorption avoisinant les 20 microgrammes de benzène par 24 h. Lorsque l’on se lave les mains avec de l’essence, pour enlever de l’huile p. ex., on absorbe plusieurs milliers de microgrammes de benzène. Le simple fait d’essuyer de l’essence à l’aide d’un torchon en papier trop fin, d’en mettre en bouteille ou d’en transvaser dans des réservoirs, récipients ou jerrycans, peut également la mettre en contact avec la peau. De tels risques doivent être évités.
Le fait que les quantités s’additionnent peut conduire à des expositions individuelles élevées. Au benzène absorbé par inhalation de gaz d’échappement s’ajoute celui transmis par le contact de l’essence avec la peau et celui présent dans les cigarettes. Afin de préserver la santé de chacun, les expositions au benzène doivent toujours être maintenues au niveau le plus bas possible.
Campagne de l’OFSP dans les stations-service
L’OFSP a lancé une campagne d’information visant à attirer l’attention de la population sur la dangerosité de l’essence pour moteurs et à promouvoir une utilisation à moindre risque de celle-ci. Le dépliant intitulé « Mise en garde concernant l'utilisation d'essence pour moteurs » est distribué dès à présent gratuitement aux clients de différentes stations-service en Suisse. Des autocollants comportant le nouvel étiquetage relatif au danger de l'essence seront également apposés sur les pompes à essence. Les pictogrammes tels que le symbole d’une tête de mort attirent le regard et sont assortis de mentions indiquant les dangers particuliers et les conseils de prudence comme « Peut provoquer le cancer », « Conserver hors de la portés des enfants ».

Alors que penser de l'acharnement actuel d'une partie du gouvernement contre un carburant, certes polluant, mais bien moins dangereux que ce qu'ils veulent bien nous faire croire. Ne doit-on pas voir là, la simple volonté de lever une nouvelle taxe ? Taxe qui ne règlera aucun problème et qui ne changera pas les choses.

Les hydrocarbures sont dangereux, leur combustion est toxique, notre modèle de développement s'est fourvoyé dans une impasse, et aujourd'hui notre civilisation se trouve dépourvue face à sa consommation énergétique. Cette réalité est une fois encore occultée  par une chasse aux sorcières infondée. 

J'affirme encore une fois que l'intelligence ne doit pas s'effacer derrière les doctrines, et l'écologie ne doit pas en devenir une. Elle doit être tout le contraire et doit s'imposer d'elle-même en toute intelligence. La transition vers un meilleur respect écologique de notre environnement ne doit pas se faire en niant les réels problèmes et en s'acharnant sur l'un des moindres en laissant volontairement se développer les pires. 

Que font les dirigeants contre les émissions polluantes des avions de plus en plus nombreux et qui ne payent aucune taxe ? Que font les décideurs concernant la multiplication des déchets de tout ordre ? Que font les autorités contre le non-respect des normes antipollution existantes ? Où en est le développement des énergies renouvelables ? Où sont les centrales solaire de type four qui pourraient fournir notre électricité ? Où en est le développement de la géothermie de surface ?
Combien de temps allons-nous encore accepter la production à flux tendu sans stock qui multiplie les transports routiers ?

Tout comme l'évasion fiscale, certaines choses semblent "impossibles" à combattre (sans réelle volonté), alors que se retourner contre la majorité des citoyens est tellement plus simple. Culpabiliser les citoyens en abusant de la désinformation sur une pollution certes réelle, mais moindre pour leur soutirer de l'argent, et dans le même temps laisser ouverte la perspective d'exploiter un jour les gaz de schistes en toute impunité qu'en aux pollutions induites ; ne nous laissons pas manipuler et demandons des décisions crédibles et basées sur la réalité.

Assez de manipulations malhonnêtes, nous ne sommes pas stupides !





3 commentaires:

  1. Je suis assez d'accord avec votre vision qui consiste à ne pas se laisser berner par les chiffres et à conserver un esprit critique. Aussi me permettrez-vous de l'appliquer à votre article que je trouve malgré tout assez orienté pour la défense du diesel puisque vous le considérez comme moins polluant pour la planète que l'essence.
    Exsangue de particules, c'est un fait? Pas tout à fait. 99% des particules "réglementées" plutôt, et à l'état neuf... qu'en est-il pour un filtre usé, ou un moteur dont la combustion serait dégradée (et les dysfonctionnements arrivent souvent sur les diesels y compris récents, ce qui pousse certains utilisateurs à déconnecter les vannes EGR ou retirer les filtres à particules...).
    Les COV, HAP, et oxydes de Souffre sont là aussi supérieurs pour un véhicule diesel, voire spécifiques à lui! Les oxydes d'azote sont le problème des diesel à filtre à particules qui règlent ce dernier problème pour en créer un nouveau.
    Voila une fausse information que vous véhiculez sans la vérifier...

    Quant au CO², il est environ 15% supérieur pour un véhicule essence, donc la différence est finalement assez peu importante en comparaison des autres polluants.
    Pour ce qui est du benzène, il est effectivement dangereux, mais pour l'essence à l'état liquide, pas une fois la carburant brûlé. Vous faites un amalgame bien peu scientifique...

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    1. Tout d'abord, merci pour votre commentaire et l'intérêt de votre lecture, en premier lieu, je réfute l'idée d'être pro diesel. Je suis simplement un citoyen attentif et passionné de mécanique qui conserve un regard objectif et plutôt écologiste sur l'automobile, si cela est possible. Aujourd'hui, aucune automobile ne peut se prévaloir d'être propre. Les pollutions sont différentes voilà tout et l'électricité est dans le même cas, tant par la fabrication des batteries que par la suite, directement ou indirectement.
      Ensuite je voudrais me défendre de vos accusations de désinformation, plutôt que de reprendre ici les arguments de l'un de mes articles, je vous invite à le lire. Vous constaterez comme tous les pays européens sauf la France, que les nouveaux moteurs à injection direct essence émettent beaucoup plus de particules fines que les diesels de même génération. Vous pourrez voir un reportage du journal de la RTBF sur ce grave problème qui cause une forte pollution en Belgique.

      http://www.pascalblachier.com/2014/06/pollution-aux-particules-gasoil-essence.html

      Pour ce qui est de l'usage du diesel, je vous rejoindrez je pense, il est totalement stupide d'avoir produits des citadines diesel, tout comme il est aberrant de préconiser des vidanges tout les 30 000 kms. Multiplier les vidanges et changer régulièrement son filtre à air est le meilleur geste écologique qu'il soit, essence ou diesel. Changer un filtre à air est facile, pas cher et améliore le fonctionnement du moteur, moins de pollution et moins de consommation à la clé.

      Les dioxydes de souffre SO2 et les oxydes d'azote NOX sont les principaux polluants des diesels actuels, la prochaine génération de diesel promet de les réduire voir de les supprimer, à voir...
      Aujourd'hui de part la composition du parc automobile français et l'aberration de la présence massive des citadines diesel en ville ces polluants se trouvent en trop grande concentration en ville. Il faut tout de même garder à l'esprit que ces SO2 et NOX sont aussi généré par les chaudière au fioul.

      http://www.pascalblachier.com/2014/04/pollution-paris-diesel-et-desinformation.html
      .../...

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    2. .../...
      Le CO2 est mis en avant comme un chiffon rouge depuis des années, mais il est loin d'être l'élément le plus dangereux, il fait en effet partie de la composition naturelle de notre atmosphère et sa présence est indispensable à notre écosystème. Je vous invite une nouvelle fois à consulter un de mes articles où vous trouverez les fiches de données de sécurité des différents carburants et leurs toxicités reconnues et établies scientifiquement par les pétroliers eux mêmes. La comparaison entre les essences sans plomb et le gasoil est très instructive et remet les pendules a l'heure vis à vis de la dangerosité des carburants.

      http://www.pascalblachier.com/2014/06/pollution-aux-particules-gasoil-essence.html

      Vous parlez de 15% de CO2 en plus pour l'essence, mais comment obtenez vous ce chiffre ? Le rendement énergétique des différents carburants est déjà à la base très différent, à savoir pour un litre de carburant, 6 KWh pour l'éthanol pur, 7 KWh pour le GPL, 9 kWh pour l'essence et 10 kWh pour le gasoil. Il faudra donc plus d'essence et plus de pollution pour un résultat équivalent au gasoil. Il paraît plus judicieux d'utiliser un carburant énergétiquement plus efficace et moins toxique , en tout cas c'est mon avis.

      Vous m'accusez d'amalgame peu scientifique sur les dangers des polluants de l'essence, plutôt que de me défendre et de vous rappeler les amalgames fait sur les méfaits du diesel, je vous invite à lire dans le détail sur les fiches de données de sécurité des pétroliers les informations toxicologiques de l'essence sans plomb 95 - 98 /e5 et du gasoil. Quoi de plus scientifique que d'utiliser les donner légales et obligatoire fournies par les pétroliers a l'état et aux citoyens ?
      La lecture est très instructive et devrait être plus largement diffusée.

      http://www.pascalblachier.com/2014/06/pollution-aux-particules-gasoil-essence.html


      Le choix énergétique actuel est moins écologique qu'économique, ce sont les contraintes budgétaires vis à vis de l'Europe et la nécessité d'équilibrer la balance commerciale qui motive ce revirement Français, nos importations de gasoils sont bien trop importantes, nous sommes en sous capacité de production de gasoil.

      Merci pour l'échange, bonne lecture des articles cités, la vérité est ailleurs... ;-)

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