lundi 3 octobre 2011

La Pologne vendue au gaz de schiste, le début de l'exploitation pour 2014

Voici l'article du Midi Libre du 18 septembre 2011 :

Le premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé dimanche que l'exploitation commerciale des gisements de gaz de schiste commencerait en Pologne à partir de 2014.
 L'exploitation commencera à Lubocin dans le nord de la Pologne, dans un des lieux d'exploration des gisements polonais, estimés comme les plus importants d'Europe.
Selon le premier ministre polonais, la Pologne espère atteindre une "sécurité gazière" en 2035. "Après des années de dépendance de notre grand voisin (la Russie), nous pouvons dire aujourd'hui que ma génération connaîtra le moment où nous serons autonomes pour ce qui est du gaz et ce sera à nous de poser des conditions", a-t-il estimé.Il a indiqué avoir obtenu "des assurances que les forages et leur exploitation convenable ne créeront pas de danger pour l'environnement". "C'est très important pour nous", a-t-il assuré.
La Pologne rêve de devenir un nouvel eldorado énergétique grâce à de gigantesques gisements de gaz de schiste, évalués par les spécialistes à 5 300 milliards de mètres cubes, ce qui couvrirait ses besoins pour trois siècles. D'autres pays restent réticents.

 La France a banni l'exploitation de ce gaz non conventionnel en raison des dangers pour l'environnement. Début mai, l'Assemblée nationale a même adopté une proposition de loi interdisant la technique controversée de fracturation hydraulique pour son exploration et son exploitation. Les permis accordés aux compagnies pétrolières n'ont pas été annulés.
Le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger a souligné la nécessité de respecter "de hautes exigences en matière de sécurité et de normes environnementales" en proposant "d'européaniser les standards". Il a aussi souhaité "des normes communes de protection de l'environnement, pour que les Etats membres puissent accorder des autorisations d'exploitation dans un cadre clair".




dimanche 2 octobre 2011

6 mois, le numéro 2 est là, n'oubliez pas !

Un petit message pour rappeler que le second exemplaire de la supperbe revue 6 mois est en vente depuis le 22 septembre dans toute les bonnes librairies ! Ou par abonnement sur le site de 6 mois.



A mon avis la meilleure revue de reportage photo du moment, bravo continuez comme ça, chapeau bas, pas une seule publicité !

Un grand merci pour les photographes qui vivent des heures sombres pour la plupart...


samedi 1 octobre 2011

La France abrogerait les permis d'exploration de gaz de schiste...



La nouvelle demande à être confirmée, mais selon le Figaro économie, la France abrogerait les permis d'exploration pour le gaz de schiste signés avec la compagnie  américaine Schuepbach. En effet, celle-ci aurait été dans l'incapacité de proposer une alternative à la fracturation hydraulique.

Le groupe Total de son côté serait en mesure de se passer de cette technique très polluante selon ses dires, mais le journaliste du Figaro rapporte les propos de la ministre de l'écologie qui affirme ne vouloir se baser que sur le rapport et non sur les déclarations d'intention du pétrolier.

L'article du Figaro économique :

INFO LE FIGARO - Le gouvernement s'apprête à abroger les permis d'exploration de gaz de schiste de Total à Montélimar et de la compagnie américaine Schuepbach en Ardèche et dans le Larzac.

Les gaz de schiste ne sont pas près d'être exploités en France. Ainsi en a décidé le gouvernement qui, selon nos informations, s'apprête à abroger les trois permis d'exploration en possession respectivement de l'américain Schuepbach (en Ardèche et dans le Larzac) et du français Total (dans la région de Montélimar). La décision devrait être officialisée en tout début de semaine prochaine. Elle vient clore un dossier riche en polémiques.
Aux termes de la loi 13 juillet dernier qui interdit la technique très controversée de la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste, les détenteurs de permis ont dû remettre en septembre au gouvernement un rapport dans lequel ils détaillent leurs techniques d'exploration. Soixante-quatre rapports ont été ainsi examinés par la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC). La plupart portent sur des gisements conventionnels et ne posent pas de problème.
Dans son rapport, Schuepbach a souligné qu'il ne renonçait pas à la fracturation hydraulique, considérée comme la seule technique disponible pour extraire les hydrocarbures piégés dans d'étroites fissures de schiste. L'opérateur se voit donc logiquement retirer son permis par les pouvoirs publics.
En revanche, Total indiquait le 12 septembre pouvoir se passer de ce procédé. «Nous ne prenons pas pour argent comptant le communiqué de presse de Total, nous nous baserons sur le rapport», avait alors déclaré au Figaro la ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Selon une source proche du dossier, les experts ont jugé le rapport du groupe français conforme à la loi. Sauf revirement de dernière minute, cela n'a pas suffi à empêcher la décision d'abroger le permis de Montélimar. «Personne n'aurait compris que nous écartions l'Américain et pas le Français», souligne un spécialiste du secteur.


Il est important pour tous les citoyens de rester vigilants et de ne pas prendre pour argent comptant de telles informations, attendons de voir les actes d'abrogation signés pour crier victoire, et restons attentifs à l'éventuelle mise en place de techniques autres qui pourraient être tout autant néfastes. 

Ps: je tiens à remercier le réseau qui me tient informé en quasi temps réel, ils se reconnaitront !